21 mars 2014
20 mars 2014
19 mars 2014
14 mars 2014
27 février 2014
La carte
De plus en plus aujourd’hui, l’outil cartographique devient, dans le monde de l’art, un outil de questionnement, sur notre rapport sociétaire face à notre territoire. Finalement, cet outil ne devient-il pas un moyen de questionner notre histoire, géographique comme culturelle, dans une société qui par son effort d’unification et d’uniformité, nous « déracine » et nous coupe de tout passé ? Lorsque Robert Smithson questionne l’inexistant et critique la société de consommation et de surproduction, en temps que constructrice d’un « passé non-historique », et donc d’un faux avenir , cela n’est-il pas pour pointer le problème du manque de « pleins » ? Ce retour continuel aux « bords » serait comme la traduction d’une absence de réelle consistance constructive. Etant « détruit » et « creux », c’est inévitablement vers une recherche d’un passé que l’on se tourne pour nourrir sa soif de reconstruction.
Robert Smithson,
documentation pour Monol Lake Nonsite, 1968.
Conteneur en acier peint, cendres et carte du site sur photostat.
12 février 2014
11 février 2014
10 février 2014
5 février 2014
abattant dans la risée, dans le grotesque, dans l’esclaffement, le sens que contre toute lumière je m’étais fait de mon importance.
Clown, H.Michaux
Sans soleil, C.Marker
4 février 2014
3 février 2014
1 février 2014
Impasse
Je me perds dans la recherche de mon Autre. J’aimerai tendre vers cet Autre, et pourtant je n’arrive à l’atteindre. Car finalement lorsqu’une fenêtre s’ouvre, une autre apparaît ensuite et je ne finis jamais d’en traverser. Comme une peau qui se renouvelle, celle-ci mue constamment.
Eternellement.
Le mouvement est infini et c’est dans une course effrénée que je suis tombée.
Alors je prends des rôles, explore des mondes. Je me transforme et mélange souvenirs avec fantasmes. Passé, futur, au fond je ne sais plus. Après tout, un cycle s’opère, des choses se répètent. Ainsi, mon Autre vit une parallèle.
Telles des lignes conjointes, l’une ne peut rejoindre l’autre. Identiques, elles se côtoient, mais ne se touchent pas.
29 janvier 2014
Envolée
Du jour de l’enterrement, je ne me rappelle seulement quelques bribes. J’étais entre la fin de l’enfance et le début de l’adolescence. Alors je me souviens du jardin remplie de soleil de la maison de retraite dans lequel on jouait avec mes petits cousins en courant partout. Puis je me souviens du moment étrange où je rentrais dans une pièce à la lumière crue. Un corps était étendu au milieu recouvert d’un drap blanc. Et enfin au cimetière, je me rappelle du cercueil s’enfonçant peu à peu dans la tombe. Là il eut comme un déclic. D’un coup j’ai beaucoup pleurer. Et je me souviens regarder mes petits cousins qui jouaient encore dans les allées du cimetière. Il faisait très beau ce jour là. Finalement je crois que l’enfance était finie.
28 janvier 2014
26 janvier 2014
Repas de famille chez mamie
Mamie s’était mis en tête qu’elle ne devait pas manger de lapin (et qu’elle n’en avait jamais mangé d’ailleurs), alors on était tous là à table à dire : « hum… qu’est-ce qu’il est bon ce coq ! »
Mais même encore aujourd’hui j’ai pas trop compris le coup du lapin..
25 janvier 2014
24 janvier 2014
23 janvier 2014
21 janvier 2014
20 janvier 2014
19 janvier 2014
Un mélange de dégout et d’horreur dans la bouche
A Madrid, les femmes en attente d’IVG « ont peur »
Article le Monde : http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/01/17/a-madrid-les-femmes-en-attente-d-ivg-ont-peur_4349869_3214.html
18 janvier 2014
17 janvier 2014
Alzheimer
Un mur.
Gris et sombre. Un peu sale, il s’effrite par endroit.
Des fissures se creusent peu à peu et nous invite à y laisser parcourir nos doigts.
On en oublie le reste pour retomber en enfance. Des souvenirs de conquête rejaillissent et on se met à rire de nouveau. Et puis on oublie.
On oublie que sous nos doigts la poussière s’accumule. L’ivresse des souvenirs passée, on commence à étouffer. La tête dans le brouillard, tout nous paraît inconnu.
On aimerait revenir en arrière mais c’est trop tard, on l’a déjà oublié ça aussi.
Il ne reste plus que ce gris.
Brume sourde, voleuse de souvenirs.