30 janvier 2021
25 janvier 2021
28 décembre 2020
27 décembre 2020
23 décembre 2020
22 décembre 2020
D’une prédisposition à se sentir seul
Pourquoi je suis ici ?
Pourquoi j’y reste ?
Pourquoi je ne pars pas sans plus jamais donner de nouvelles ?
Pourquoi je m’inflige ce masque, celui de la voix grave et du regard fuyant, le plus horrible ?
Un jour on m’a dit que de se penser comme un repère sur un planisphère aidait à vivre. De se voir au milieu d’un monde peuplé rappelait les possibilités, ces échappatoires urgents, qu’il nous est libre de saisir.
Depuis je me pense comme un point sur une carte et je me sens toujours aussi seul.
17 décembre 2020
8 décembre 2020
Le masque
Le 24 Avril 2020, j’écrivais :
« Il y a les Hommes et il y a les Arts.
Les Hommes, on peut les trouver sur les côtes à peindre la mer, dans une urgence des ressentis. S’ils leur manque la parole, les cris leur sont toujours possibles par la touche, le geste ou la couleur.
L’attrait pour les Arts serait-il seulement un appel à autre langage ? Un système de symboles et de définitions poreuses, vacillant entre universalité des formes et interprétations ? Auraient-on élaboré un champ infini de moyens pour modeler l’individu, de sa chair à ce qui l’habite, de ses premiers pas à la terre qu’ils ont foulé ?
Moi je pense que c’est une cabane. Un autre lieu (heteros topos) dans lequel il y aurait tous les outils nécessaire à élaborer mon utopie (ou topos). En entrant dans cette cabane, je perds mes peaux et mes muscles, mes cheveux et mes ongles. Il ne me reste plus qu’à plonger mes doigts dans mes tripes pour en tirer des épisodes : des moments vécus, des pensées bleues ou des actes manqués. Ainsi je les manipule et les façonne, puis je les organise et les range.
C’est en quittant ma cabane, en enfilant mes habits lourds et opaques, que je porte un premier regard sur ma création, je vais tenter de me rappeler de sa forme et de ses couleurs, pour en emporter son essence.
Puis je m’éloigne de l’édifice pour reprendre ma chair et remplir mes poumons. »
Aujourd’hui je sais ce que je façonnais dans cette cabane, le masque.
23 novembre 2020
19 novembre 2020
19 Novembre
En ce moment je n’aime pas qui je suis,
Je n’aime pas ce que je fais,
D’ailleurs je ne fais rien
8 novembre 2020
J’écris ça là une fois, juste une seule fois, après plus jamais
Quand je dors seul (beaucoup), je rêve de toi
Tu reviens et tu me dis qu’on se pardonne
Tu me dis qu’on ne s’est pas rencontrés à la bonne date
Qu’on se connait et qu’on ne s’oubliera pas
Moi je te propose de ne plus revenir
La dernière fois que je t’ai vu tu me tournais le dos dans la rue
Tu portais un joli manteau sur ton grand dos
(Tu ne m’as pas vu)
Comme je te l’ai dis, j’ai eu cet élan de familiarité
Comme si ma vie me passait devant les yeux sans me sourire
Je t’ai dit que tu étais mon premier et seul amour jusqu’à présent
Enfin ça, des mois après, (je t’écrivais tard, sous la pluie)
Et tu m’as seulement répondu qu’effectivement, tu trouvais ton manteau joli
Je note ça là parce que j’y repense, pour que tu sois enfermé dans des mots sur internet,
S’il-te-plaît arrêtes de venir quand je dors seul
2 novembre 2020
mes absences
Vous ai-je parlé de mes absences ?
Des coups de fatigue, de poignard, qui m’englobent
J’ai cette pellicule collée au visage, engouffrée dans mes oreilles
Je suis comme pas encore accouché, à me noyer dans une poche,
C’est à la fois comme une couche qui s’en va et une autre qui s’ajoute
Et puis je ne fais plus aucun bruit à vos yeux,
Hurle aux miens,
Et puis les mauvais choix
31 octobre 2020
29 octobre 2020
à Š.K
Si tu savais comme ton message me fait du bien
Ici c’est la détresse.
Rester chez mes parents, les haïr, ou rester seul, et dépérir. J’étais dans une telle montée d’euphorie depuis la rentrée, la nouvelle me met face au mur.
En attendant de trouver une solution (qui n’existe pas), merci de te signaler, j’ai hâte d’échanger mes détresses avec toi pendant ce mois d’enfer qui nous attend.
J’espère que cette boutique ne dépérira pas (comme nous)
J’espère que Rennes te retrouvera
Je ne suis pas mort, je n’ai pas le temps, j’en aurais bientôt, je vais te tuer, tu me tueras aussi
Bisous
Urgence
Détresse, urgence
Être seul ou mal accompagné
Je ne veux pas être seul
Je ne veux pas être accompagné
De mes parents
Je déteste être seul
Je déteste être accompagné
De mes parents