à force de frotter aux icebergs on finit par se noyer dans des eaux froides
28 décembre 2020
27 décembre 2020
24 décembre 2020
La Grande Mascarade
- Pour moi c’est comme une occasion d’être gêné, mais tous ensemble. Je suis un acteur, on fait tous semblant, chacun a son rôle.
- Ah mais ouai ! Et moi je suis l’ingé son. On sait pas pourquoi il est sur la scène, mais on essaye quand même de lui donner la réplique. Et moi j’suis là, « ouai c’est bien, je prends le son c’est déjà ça ». Tout le monde sait que j’ai aucune envie d’être acteur.
23 décembre 2020
22 décembre 2020
D’une prédisposition à se sentir seul
Pourquoi je suis ici ?
Pourquoi j’y reste ?
Pourquoi je ne pars pas sans plus jamais donner de nouvelles ?
Pourquoi je m’inflige ce masque, celui de la voix grave et du regard fuyant, le plus horrible ?
Un jour on m’a dit que de se penser comme un repère sur un planisphère aidait à vivre. De se voir au milieu d’un monde peuplé rappelait les possibilités, ces échappatoires urgents, qu’il nous est libre de saisir.
Depuis je me pense comme un point sur une carte et je me sens toujours aussi seul.
20 décembre 2020
16 novembre 2020
C’est trop lourd
C’est trop lourd
C’est traîner de l’asphalte – un agrégat de vieux visages bien accrochés les uns aux autres.
8 novembre 2020
J’écris ça là une fois, juste une seule fois, après plus jamais
Quand je dors seul (beaucoup), je rêve de toi
Tu reviens et tu me dis qu’on se pardonne
Tu me dis qu’on ne s’est pas rencontrés à la bonne date
Qu’on se connait et qu’on ne s’oubliera pas
Moi je te propose de ne plus revenir
La dernière fois que je t’ai vu tu me tournais le dos dans la rue
Tu portais un joli manteau sur ton grand dos
(Tu ne m’as pas vu)
Comme je te l’ai dis, j’ai eu cet élan de familiarité
Comme si ma vie me passait devant les yeux sans me sourire
Je t’ai dit que tu étais mon premier et seul amour jusqu’à présent
Enfin ça, des mois après, (je t’écrivais tard, sous la pluie)
Et tu m’as seulement répondu qu’effectivement, tu trouvais ton manteau joli
Je note ça là parce que j’y repense, pour que tu sois enfermé dans des mots sur internet,
S’il-te-plaît arrêtes de venir quand je dors seul
6 novembre 2020
2 novembre 2020
31 octobre 2020
29 octobre 2020
à Š.K
Si tu savais comme ton message me fait du bien
Ici c’est la détresse.
Rester chez mes parents, les haïr, ou rester seul, et dépérir. J’étais dans une telle montée d’euphorie depuis la rentrée, la nouvelle me met face au mur.
En attendant de trouver une solution (qui n’existe pas), merci de te signaler, j’ai hâte d’échanger mes détresses avec toi pendant ce mois d’enfer qui nous attend.
J’espère que cette boutique ne dépérira pas (comme nous)
J’espère que Rennes te retrouvera
Je ne suis pas mort, je n’ai pas le temps, j’en aurais bientôt, je vais te tuer, tu me tueras aussi
Bisous
Urgence
Détresse, urgence
Être seul ou mal accompagné
Je ne veux pas être seul
Je ne veux pas être accompagné
De mes parents
Je déteste être seul
Je déteste être accompagné
De mes parents