Errances

30 novembre 2021

De Galaad à Lancelot

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 17:30

Dans une nuit spatiale, le corps cryogénisé rêvait de l’Éden. Une lumière scintillante embrase le ciel de l’Éden qui se reflète sur le lac de Diane. Sortant de l’eau, s’élève une femme tenant un poupon dans les bras. La fée Viviane déposa l’enfant Galaad sur la rive. Le corps de Galaad était recouvert d’un liquide amniotique qui remplissait le lac. La fée Viviane le regardait pleurer sur la rive et elle lui glissa entre ses bras une épée emballée dans un tissu bleu roi. Deux mois sont passés en dehors de l’Éden alors qu’à l’intérieur l’heure ne semble jamais se finir. D’un coup Galaad se réveille en pleuré dans son caisson de cryogénisation. Il a quitté sa mère et l’Éden mais il les retrouvera très vite.  Le roi Ban l’observe à travers la vitre du caisson. Les câbles et les perfusions se débranchent de Galaad et le liquide s’évacue du caisson. Le roi ban et sa femme Hélène n’arrivaient pas à concevoir leurs héritiers, ils l’ont donc mirent au monde grâce à l’Éden et l’intelligence artificielle Viviane. Cependant, quand Galaad était dans l’Éden personne ne savait où il se trouvait, ses parents l’avaient perdu et ne pouvaient le trouver même sur Terre car son caisson était en orbite autour de la station spatiale de Camelot. Il se réveillait toujours seule, tous les mois dans son caisson. Dans l’Éden la fée Viviane est là pour s’occuper de l’enfant perdu. La fée est programmée pour s’occuper de chaque chevalier afin de les guider vers le Graal et le salut éternel. Dans le cas de Galaad l’implication de Viviane dépassa sa programmation car elle lui donna naissance et cela dépassa tout ce qu’il lui a été implanté. Pour le guider vers l’excellence de son destin, elle l’aura éloigné des autres chevaliers ainsi que ses parents. Le roi Ban et sa femme Hélène pensèrent avoir perdu leur fils pour toujours dans l’espace sans douter que Vivianne l’avait enlevée. Cela brisa Hélène qui se résigna à rester sur Terre dans un couvent sacré, louant la gloire de la mémoire. Vivianne éduqua alors elle-même le jeune Galaad sous un nouveau nom qu’elle lui donna: Lancelot.

29 novembre 2021

Le réveille de Gauvain

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:44

C’est qu’il y avait son épée dans le ventre de son père. C’est pour cela qu’il imaginait l’avoir tué mais sa mémoire lui faisait défaut. Puis d’un coup une ombre sourde transpercée par une lumière… Gauvain se réveille près d’Arthur qui le regarde revenir de l’Éden. Son cauchemar avait pris fin avant qu’il ne se souvienne du début. Pourquoi ses rêves le mènent à tuer son père? Arthur lui annonce son échec devenu banalement si quotidien ou plutôt mensuel. Gauvain ne sait jamais combien de temps il passe dans l’Éden tout est si rapide à l’intérieur. Cette fois Arthur lui annonce 40 jours et 40 nuits. Aucun Graal ne fit trouver, ni lui, ni aucun autre chevalier ne semblait s’en approcher plus que le normal. Pourquoi l’immortalité de l’Éden les rejetait de ses lieux. Leurs esprits ne tiennent en moyenne jamais plus de 2 mois dedans. Si seulement il savait ce qu’était le Graal. Lui seul pourrait les aider à y rester éternellement. La Dame du Lac ne leur avait encore rien décrit de sa forme mais elle portait conseil sur les chemins à emprunter jusqu’au Graal. Elle est une I.A. que beaucoup auraient voulu supprimer mais malgré se conseille abstraits elle ne s’est que rarement trompée. Tout n’est qu’une question d’interprétation… Le Graal existe-t-il vraiment sans aucun doute? Gauvain en a les yeux remplis quand il regarde son oncle Arthur. Pourtant Arthur sait que son neveu accompli et accomplira de grandes choses. Seul la mémoire qui reste en témoignera.

26 novembre 2021

Note sur la transition humaine des 300 dernières années

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 10:00

Personne ne sait plus grand-chose. La mémoire est caduque. L’homme créa des palliatifs mnémoniques: la prothèse mnémo cérébrale, le langage mnémo brulant la rétine et même des compléments alimentaires mnémo. La population mondiale dépend d’un système de consommation qui profite à tous, les producteurs, les ouvriers, les directeurs, les consommateurs. L’argent fluctue constamment. C’est l’enjeu de la survie humaine. Grâce à ces consommables mnémo progressistes, certains hommes peuvent pousser leurs souvenirs sur plusieurs années. Un progrès pour l’homme et la technique, profitable pour la « Table Ronde ».

C’est vrai que la multiplication des effondrements ces derniers siècles dû notamment aux catastrophes naturelles, poussa à remettre en question la fatalité humaine. Le réchauffement climatique était en premier lieux contenables mais dans sa décroissance trop lente il rompit une limite crainte. Les séismes causèrent de multiples tsunamis et s’ensuivirent même des fractures dans la sécurité de centrales nucléaires qui à l’explosion de leur cœur rendit certaines régions du monde inhabitable. Malgré ces catastrophes, ce fut les pandémies mondiales de la fin du 21ème jusqu’au 22ème siècle qui eurent raison d’une majeure partie de l’humanité jusqu’à ce qu’on en soit rendu à bout. Cependant, chaque pandémie et catastrophe eurent une fin, donc une solution. Des fermes verticales en masse gérées par des I.A. pour le restant de la population afin d’obtenir un contrôle sanitaire et nutritif, et l’amélioration de bioprothèses et mécaprothèses pour les soins. Une société qui avait accepté d’utiliser ses outils pour survirer isolée.

Des « cyborgs », ces comme cela qu’on les fantasmait mais l’homme à toujours étaient dépendant de ses outils. Sur 200 ans la Terre avait perdu 98% de sa population, mais les restant étaient tous.te.s presque immortel.le.s sur une planète ravagée. La perte de la mémoire, seule la « Table Ronde » s’en souvient. L’homme était donc lié à la machine, isolé de tout, programmant des machines qui se chargent de chérir la Terre et ses occupants. Ce qui en résulta malheureusement était la perte mondiale de la mémoire qui toucha chaque famille. Peu savent pourquoi et comment mais ceci signa un tournant définitif sur la condition humaine. La « Table Ronde » sait que la Terre ne sera bientôt plus. Elle n’a jamais cessé de mourir. Elle le sait depuis le 20ème siècle et prépare dès lors la future immortalité de l’homme.

22 novembre 2021

Le Graal en Perceval

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 14:00

Perceval se trouvait dans un marécage où le jour ne tombe jamais, cela faisait quinze heures qu’il était dix-sept heures d’un mois de décembre. Il a de l’eau jusqu’aux cuisses, sa jupe glisse sur l’eau et il marche. Il n’a pas peur des poissons ni des caïmans qui auraient l’appétit ouvert par la présence d’un homme perdu. Dans cette forêt inondée Perceval est le seul être vivant, ce n’est pas ce qu’il y aurait qui lui fait peur mais c’est qu’il n’y a personne. Il se déplace entre les arbres en évitant d’être dans leur ombre. Les heures défilent et rien de comestible n’a pointé le bout de son nez. Les eaux croupies du marécage le feraient vomir en rouge jusqu’à sa mort s’il en buvait. Ses vêtements commencent à être trempé par l’humidité et le froid lui brûle ses orteils. Il tenait fermement son épée depuis son entrée dans le marécage et hésita d’être le maître de son destin. Il était peut-être déjà mort, en enfer attendant le passeur pour un autre enfer. Le roi lui avait prédit que sa quête le pousserait à dépasser son être mais ceci il l’avait oublié. La mémoire est un trait devenu exceptionnel. Parmi tous les chevaliers, il était le seul à n’avoir ni richesse, ni mémoire mais c’était pourtant lui la solution. Le problème était que malgré leurs richesses et leur pouvoir mnémo aucun des chevaliers ne tenait longtemps dans l’Éden virtuel. L’ex-cobaye Perceval est l’élu qui résiste pleinement à la simulation et les autres cobayes prouvent tous que ce n’est pas le manque de mémoire qui en est la cause. Non c’est quelque chose en lui qu’il doit trouver l’épée à la main. Le Graal

26 octobre 2021

L’épine du traître

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:11

Un soir, au bord de la route sud en direction de Pineburgh, Lancelot vit un pin s’avancer sur la route au loin. Il mit du temps à comprendre qu’il ne le voyait pas vraiment avancer car le pin avançait à chaque clignement de ses yeux. Lancelot ralentit et s’arrêta sur la route à une vingtaine de mètres du pin. Face à l’arbre, Lancelot fermi les yeux et les rouvrit deux secondes après… C’était bien ce qu’il lui semblait, le pin jouait à ce qu’y ressemblait à « un, deux, trois, soleil ». Lancelot défia le pin en le regardant fixement sans cligner des yeux. Il restait deux mètres au pin pour traverser la route et s’il y arrivait… Lancelot saisi son épée sur la banquette arrière de sa voiture, alluma la radio et sortit de sa voiture. « Comme Softly To Me » de l’album M. Blue sortie en 1959 par The Fleetwoods résonnait partout dans l’écho de la forêt noir qui jonchait la route. Les yeux secs et enragés de Lancelot signalaient déjà la mort du pin mouvant. Au pied de l’arbre il arma son coup avec beaucoup d’élans afin que son cette première attaque puisse prouver sa dominance. Ce fut net. Le coup fendit le tiers du tronc dans un fracas de terreur, de la sève jaillit du tronc et les épines du pin tombèrent des branches. Lancelot leva la tête pour regarder le sommet du pin afin de le narguer avant qu’il ne l’abatte mais l’arbre n’avait pas de rage ni de colère. Le pin avait juste son être, aucun artifice ni outils. Lancelot arma son deuxième coup. Des filets de sève reliaient l’arme de l’homme à l’arbre. Un calme avant le coup fatal car l’arbre blessé peut survivre mais si la blessure est trop profonde c’est pire que la mort, c’est l’agonit. La musique de la radio s’arrêta et le silence régnait avant la mort. La mort causée par l’arme noble qui n’était rien de plus qu’une épine lâchée par une branche du vieux pin blessé qui se logea dans l’œil du chevalier.

Il se réveilla brusquement en sursaut, le cœur battant la chamade. Il enleva ses branchements de la matrice de l’Eden d’entrainement. Il avait trouvé la solution pour parvenir à ses fins traitresse. « L’épine du traître ».

18 octobre 2021

Vous suoV

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 17:25

La mort astral, on n’arrive jamais à l’oublier mais le wagon continue à suivre ses rails. Vous êtes dans ce wagon et après s’être fait éventrer vous vous retrouvez devant un grand bassin situé dans une vallée puis dans une villa. Vous vous souvenez du regard de votre tueur comme si c’était vous. À vrai dire le reflet n’était pas parfait car c’était bien vous mais dans cinq ans au moins. Puis, vous voilà au bord d’un bassin. Votre esprit confond le réel à la simulation. Vous avez tellement enregistré votre conscience qu’elle est devenu autonome par sa complexité et cinq an après elle revient vous éventrer. Dans la simulation le bassin est au paradis après avoir connut une tel mort tout s’en rapprocherait. L’eau est calme et le bassin est une piscine sur la terrasse de la villa face à la vallée. Vous vous voyez de dos un couteau à la main prêt à remplir le bassin de votre sang.  Ce n’est pas votre sang car il est à lui ou du moins cela ne l’est plus. La mort est un cycle, votre seul ennemis c’est vous qui tuerez plus tard ce que vous étiez.

Connection publicitaire

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 12:43

La ville a ses quartiers « publicitaires » connectés et d’autres physiques. Les lieux principaux de diffusion publicitaire physique sont les plus fréquentées mais on peut distinguer trois types de quartiers.

Le quartier aisé : il a peu de magasins mais c’est pour laisser la place à chacun d’entre eux d’être les plus majestueux afin d’attirer encore plus de touristes. Ce qui est encouragé par la ville car cela profite aussi à toute son économie en passant par les transports et les petits commerçants.

Le quartier Historique : ce sont des espaces qui soit ont de la publicité physique car ce sont des lieux qui mêlent magasins et construction historique, soit les constructions historiques ont une place si majeure dans ces espaces qu’elles ne contiennent que des publicités holographiques ou connectées.

Les quartiers communs : dans ces quartiers la publicité n’est pas inexistante physiquement car on peut retrouver des hologrammes et des panneaux numériques mais comme chaque personne est géolocalisée et connectée les publicitaires diffuses dans l’implant neuronal les publicités ou les diffuse par la rétine.

10 octobre 2021

Expérience Tympœur: retour

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 17:37

Sans prévenir, sans raison apparente, le cœur revient fracasser le tympan gauche. Allongé dans le noir le « rappel » est évident. Je ne peux nier ce qu’il signifie. Comme toujours, je m’endormis après une heure et demie de lutte. Une lutte contre une certaine folie car la fatigue est là mais ce bruit… Incessant comme toutes les images, les idées qui traversent mon esprit. Mais je sais ce que ça signifie. Quand mon corps dormira je pourrais avoir accès à cet espace astral que j’avais abandonné. Pendant une heure et demie je sais que ce qu’il me passera par l’esprit deviendra encore plus vrai que quand je suis éveillé.

Morpheus disait à Néo : « Qu’est-ce que le réel? Comment définis-tu le réel? Si tu fais allusion à ce que tu peux toucher, sentir, goûter et voir alors le réel n’est que le signal interprété par ton cerveau. »

Cela semble peut-être flou pour vous mais sachez que ce n’est pas de la fiction. Je vous parle d’expériences rêvées qui marque le corps ou du moins si vous n’avez plus les stigmates de vos rêves, les souvenirs de leur douleur sont intacte.

Je finis donc par m’endormir. Je finis toujours par m’endormir. Cette nuit-là je ne savais pas que je retournerais aussi loin dans l’espace astral. Me voilà sur le quai du métro. Sur le quai du métro je vois le métro de la ligne en face déposer ses passagers. À vrai dire il n’y a que moi et la personne sortant de cette rame de métro. C’est moi en face. Le métro est le moyen de voyager des mondes alternatifs, du futur et du passé. C’est donc moi du futur, à moins que ce soit moi du présent face au moi du passé. Je ne sais de quelle époque je viens. On ne le sait plus tous les deux mais on sait une chose. On ne doit jamais rencontrer par erreur son moi. Un seul peut vivre. Il prit les devants pour me tuer mais mon esprit n’est pas encore prêt pour une telle expérience. Le réveil est brutal. Je ne pense pas qu’il eut le temps de me tuer, j’ai dû réussir à me réveiller à temps.

La nuit est longue à nouveau.

Note sur un rapport d’avril, 2139.

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 17:04

Face à la vitrine brisée et couverte de sang, le corps du gamin gisait, dans sa main la puce de son implant mnémo serrée fortement alors qu’une pub se lança sur l’implant neuronal des inspecteurs.

L’implant cérébral Mnémo vous permettra d’être connecté à tous les souvenirs mis à votre disposition par les autres utilisateurs sur Mnémothers. Vous pouvez partager ainsi vos souvenirs les plus drôles et les plus insolites. Partagez à votre communauté et vos amis vos expériences les plus folles ! Votre plus grosse frayeur du moment, un repas dans votre restaurant préféré ou encore une journée pleine d’action avec votre saut en parachute. Toutes les expériences sont possibles grâce au Mnémo. Partagez votre vie et découvrez ce que le monde a à vous offrir.

L’un des inspecteurs vérifia les donnés de la puce du gamin. « C’était Manourant, une de ces bimbos sur les réseaux », confia l’inspecteur à sa collègue. « Le gars qu’on a descendu à côté voulait surement lui voler sa puce », reprit-il. Sa collègue regarda le visage du gosse « Je reconnais ce corps, c’est l’une des nouvelles enveloppes de chez Chrysalide ». « Merde ! Va savoir quel pervers se trouve encore là-dedans. De toute façon ils sont tous les deux morts on laissera les infolégistes s’occuper d’eux. On fait notre rapport. On a plus rien à faire ici »

7 octobre 2021

Note sur les premières prothèses du 22ème siècle, Mordred.

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 09:53

Dans un rêve Léodagan vu de ses yeux la mort en personne prendre ses amis, me confia mon père. À cette période des virus mortels touchaient les voit respiratoires, les poumons même le cœur et parfois le cerveau. Ils se propageaient avec une vitesse hallucinante. Le réchauffement climatique et toutes ces merdes causées par l’homme ont tellement remué la nature qu’elle a fini par leur répondre en envoyant des émissaires mortels. Je vous confirme bien qu’à cette époque l’enjeu planétaire était la survie de l’humain, donc effectivement au bord de l’effondrement l’anarchie avait pris une place majeure. Mon grand-père, Uther le plus proche ami  de Léodagan et surement son dernier détenait la quasi-totalité des gisements de pétrole dans l’océan Atlantique. Une fortune assez conséquente pour ne plus survivre mais bien régner. Afin de devenir un roi sur cette planète il proposa à Léodagan d’investir sa fortune dans la médecine afin de développer avec lui des prothèses d’organes et de membres. Il voulait favoriser les prothèses via imprimantes d’organes en 3D mais parfois il ne pouvait fabriquer que des prothèses mécaniques. Ces dernières permettaient malgré tout l’amélioration de l’homme. Comprenez bien que personne n’établissait de projets à long terme à ce moment à cause des milliers de morts par jour. Uther savait qu’après la survie de l’humanité son entreprise de prothèses développées avec Léodagan serait centrale dans le nouveau monde.

1 octobre 2021

Note sur les salles des montagnes aux pics enneigés

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:15

Les serveurs de la station orbitale se trouvaient dans de vastes pièces en forme de cube situées de part et autres des pièces de vie pour une réutilisation de leur chaleur comme chauffage. Le système d’aération amenait le froid spatial dans l’enceinte de ces pièces pour maintenir au frais les serveurs et permettait d’isoler la chaleur des serveurs pour la redistribuer dans toute la station. Lors de la création des salles de serveurs et de la gestion de leur climatisation, le chevalier Bédivère (ingénieur des salles et conseillé d’Arthur) prit la décision de rendre l’accès aux serveurs quasiment impossibles sans assistance robotique. Les serveurs ont été scellé dans des montagnes piégées par Bédivère lui-même. Les pics glacés pouvaient être gravis par l’homme mais dans le simple but d’entraîner les chevaliers à des conditions extrêmes afin de leur forger un mental d’acier. L’assistance robotique se faisait à distance et si jamais une panne générale se déclarait des générateurs de secours étaient répartis dans chaque zone de la station. Bédivère pouvait aussi avec l’autorisation d’Arthur éteindre le simulateur de gravité afin d’accéder plus facilement aux serveurs mais cela mettrait en péril certaines installations de stations, notamment les végétaux plantés dans les montagnes. La réel fonction de ces salles étaient tout autres car les chevaliers avaient aussi un grand plaisir à se balader aux pieds des montagnes fleuris. Loin de la Terre, ces lieux étaient ce qui s’en rapprochait le plus. Des lieux aussi artificiels que l’éden.

30 septembre 2021

note sur les motivations de la Fée Morgane

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:01

Petite Morgane avait l’habitude de se débrouiller seule. Elle ne faisait que survivre avec la charge de sauvegarder le patrimoine mémoriel de sa famille. Son père fut assassiné par Uther qui était de son vivant l’actionnaire principal dans le financement du Plan Delta. À la mort d’Uther, Arthur lui succédant hérita d’une montagne d’argent et d’une mission divine pour trouver un éden provenant du futur. Morgane le détesta alors tout autant que son orgre de père, jalouse de son destin divin… Elle portait un casque sur les yeux lui brulant la rétine d’un langage Mnémo. Depuis l’épidémie, causant la perte foudroyante de la mémoire, le système de langage Mnémo prit une place cruciale pour ceux qui voulaient régner sur les vivants. Ce sont les savants qui détiennent le pouvoir. Même l’argent ne saurait vous rendre un tel pouvoir. Le langage Mnémo permettait de garder en mémoire certaines connaissances et données même si vous étiez atteint.e d’oubli. Morgane n’avait aucun problème mémoriel, muni d’un casque Mnémo elle ne savait que bien trop ce que le pouvoir était.

29 septembre 2021

Le plan delta

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 18:23

Arthur créa la base de construction de la station spatiale sur le barrage néerlandais du plan detla. Lancelot l’épaulait en tant qu’ingénieur des caissons de cryogénisations pour les élus destinés à résider sur l’éden de la station spatiale. L’éden est un espace virtuel où  les élus cryogénisés peuvent y vivre éternellement.

15 mars 2021

L’expérience Tympœur

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 17:05

L’expérience Tympœur voit le jour grâce à l’errance. Tympœur correspond aux battements du cœur qui font résonner le tympan, comme un appel du corps à l’esprit. Le son qui nous rappel au réel si notre esprit divague de trop ou si notre mémoire est pleine. Errer permet d’imaginer mais aussi chaque jour de s’alléger l’esprit en vidant nos espaces mentales. En se libérant de nos idées préservés dans nos espaces mentales on s’affranchit de la pression mémoriel. Nous n’avons plus à nous inquiétez de ce que nous pouvons oublier quand cela est extrait de notre mémoire. Nous accumulons les idées mais notre esprit n’en n’est plus le seul gardien.

L’expérience Tympœur consiste à remplir notre mémoire puis de la vider et ainsi de suite. Si la mémoire est pleine, si l’esprit s’évade trop notre tympan nous en fera payer le prix.

L’errance est sans surprise thérapeutique. Cela ne se résume pas à vider son esprit bien au contraire. Le but est bien de le remplir en laissant son esprit se perdre et en le laissant explorer des dimensions que nous n’aurions même pas pu approcher en étant conscient. On peut trouver le sens et la cohérence parmi toutes ces idées afin d’avoir le contrôle, d’y mettre de l’importance et d’aller au delà des frontières du réel.

8 mars 2021

La mémoire OSVALT

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 15:21

Gladice jeta un œil par-dessus l’épaule de Berta et lu : « OSVALT ». Il n’y avait rien d’autre d’écrit sur la carte. Pourquoi Germain lui aurait-il donné cette carte et surtout à elle. Berta confia à Gladice se rappeler qu’elle ne l’avait pas vu depuis ses dix ans et cela inquiéta beaucoup son amie qui commença à se poser beaucoup de questions. Comme tout le monde Berta devait raviver sa mémoire si elle ne voulait pas qu’une tumeur naisse d’un oubli.

Depuis plus de 400 ans les hommes ont une mémoire limitée à trois mois environ. S’ils oublient une chose dans ces trois mois, les trouent de mémoires craient de réels traumatismes dans le cerveau. La mémoire de tout le monde est alors en grande partie partagée à tous grâce au développement de la neuroscience. Seulement une quantité très limitée est gardée secrète afin de respecter un minimum la liberté de tous. C’est pourquoi chaque personne à un confident officiel.

Gladice était son confident officiel. Elle se voyait toutes les deux tous les soirs au moins trente minutes pour faire le point sur leur mémoire. Gladice connaissait Berta depuis toujours si l’on veut. Elle connaissait Germain comme étant le premier amour de Berta normalement mais comment savait-il où la trouver et que signifiait « OSVALT » ?

Berta ne voulut jamais dévoiler ce secret à Gladice et neuf mois plus tard on lui déclara un cancer. Sur son lit de mort elle donna une adresse à Gladice. C’était celle de Germain. Elle se rendit à l’adresse peu de temps après la sépulture. Germain l’invita à prendre un café et lui avoua tout sur le projet « OSVALT ». Il lui expliqua que Berta avait dû prendre ses distances avec Germain car ils furent tous les deux recrutés par l’armée pour expérimenter des greffes de cervelles provenant du sujet « OSVALT ». Une personne qui aurait l’immunité contre l’oubli. Il devait expérimenter chacun leur implant en ne se voyant plus, bref en essayant de s’oublier. Vingt ans plus tard, c’est là que Germain avait été recontacté par l’armée pour qu’il vérifie si Berta l’avait bien oubliée lui et le projet « OSVALT », pour voir si l’implant marchait. Elle l’avait bien oublié et lui aussi. L’implant marchait mais devait alors être reproduit et donc récupéré sur les porteurs.

Sans l’implant Berta perdit vite la mémoire alors que Germain travailla ardemment sa mémoire chaque jour. Gladice se trouva démunir face aux révélations. Elle demanda à Germain si au moins la mort de Berta aura servi à quelque chose, si l’État sortira l’implant pour toute la population. Germain n’en savait rien mais se trouva être un très bon confident pour Gladice.

À vrai dire, les deux comprirent très vite suite à des menaces de mort que l’implant ne sortira jamais pour tous. Il sera surement bien gardé pour ne pas bousculer l’économie mondiale basée sur l’industrie des neurosciences et confier à la personne dirigeant le projet.

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 11:20

6 mars 2021

CARCASSE JOE

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:41

Carcasse Joe se réveilla en début de nécrose. Il était plongé dans le noir et était tellement perdu. Il resta inerte comme ça pendant peut-être deux jours, il ne le savait pas. Le directeur du bowling ouvrit  la porte du cagibi en riant avec la pute à son bras. L’odeur nauséabonde leur donna une envie de vomir. Le directeur alluma la lumière et tomba en arrière avec la fille choquée par la gueule cassée de Carcasse Joe et des mouches qui en sortaient. Carcasse Joe se leva doucement et parti tranquillement faire quelques strikes sur la piste.

Personne ne savait comment il était mort et comment il a retrouvé la vie. En fait, personne ne savait qui il était et comment il s’est retrouvé là. On se fichait bien de savoir qui l’aurait tué d’ailleurs. Carcasse adorait juste le bowling et ne répondait à personne. Des gens ont bien essayé de s’approcher de lui pour l’emmener ailleurs mais tous ceux qui s’approchaient de lui se faisaient frapper ou projeter au loin. Il avait une force incroyable. Bon au bout d’un mois son corps était en lambeaux, il ne pouvait plus agresser qui que ce soit. On le jeta dans une fosse commune. La presse n’eut aucun vent de cette histoire car une agence prit la peine de faire taire les personnes aux courantes et de bien étouffer l’affaire. Le directeur du « MAXI-EXTREME BOWLING » se posera tant de questions durant sa vie en les emportant toutes dans sa tombe.

3 mars 2021

Une image culte, marquant le début d’une série tout aussi culte #culte

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:17

1 mars 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 20:04

27 février 2021

trop chou le chien

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:36

26 février 2021

Neo-Los-Angeles

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 01:12

La nuit tombe sur la ville et les lumières des clubs et des casinos aveuglent la lune. Dans les rues humides et sombres des silhouettes fantomatiques se passent de la came loin des regards des Citadins qui arpentent les grandes avenues de Los Angeles. À bord de sa 1970 Dodge Charger R/T il  descend l’avenue à la recherche d’une rue où se cache son contact. Il trouve le nom et part se garer devant un bar par loin de là. Il arrive discrètement dans la rue et pénètre alors dans un microcosme cliché rempli de camés. Il se dit qu’il n’y a pas de danger ici car dans leur état personne ne serait capable de lever le moindre doigt. Un camé l’interpella pour lui demander s’il pourrait lui acheter du maïs. Il ne sait pas quoi répondre, il ne veut pas perdre de temps mais ne veux pas le vexer non plus, en fait il est pressé et ça ne l’enchante pas trop de trainer ici et c’est là que du monde commence à s’approcher de lui quand il commença à poser la main sur son pistolet dans son manteau. Il était entouré et acculé par la vermine pour une affaire de maïs. Un homme se glissa dans le groupe et le choppa pour l’emmener ailleurs. Personne ne leva le petit doigt en effet, c’était tous des zombies et il semblerait que le type qui l’ait sorti de là soit son contact et il est très respecté ici. Son contact lui fait comprendre qu’il ne faut pas jouer au con ici car sous leurs airs de paumé c’est une haine sanguinaire qui repose en eux. Il lui explique aussi qu’ils ont été mit de côté par la société et l’oppression est de plus en plus forte, alors ils ne sont plus d’humeur à se laisser faire.

Le jeune flic comprend alors que son contact est par son allure le roi ici. Le roi lui demande ensuite s’il a le fric pour l’implant. Le jeune flic voulait s’envoyer en l’air avec son ex petite amie et pourrait surement le faire s’il avait un nouvel implant de crack neuronale. Son ex avait des implants partout la tête et était sacrément bonne. Il ne rêvait que de se la retaper et l’avoir comme esclave. Ce serait alors facile de la hacker et d’en faire ce qu’il en veut avec son consentement en plus. Le roi lui dit que ce sera comme si elle l’aurait toujours voulu.

Le flic lui montre le fric. Le roi lui fait signe de le suivre. Ils se dirigent alors vers une camionnette sous un pont près du fleuve. À l’intérieur de la camionnette se trouvent des tas d’ordinateurs et de branchements. Le roi fait installer le gamin sur une chaise de camping et lui donne des pilules avant de lui changer son implant. Le roi retire l’implant en forme de disque dur et installe le nouveau encore branché aux ordinateurs. Il lui insère dans le crâne et lance les derniers logiciels de son ordinateur. Le jeune flic commence alors à tourner de l’œil et à baver. Il convulse pendant plusieurs secondes et s’évanouit. Le roi débrancha tout. Ce n’était pas un système d’hack que lui installa le roi mais un virus le rendant aussi inerte que les camés de la rue. Le roi avait un nouveau sujet dans son royaume et compte bien s’en servir comme les autres pour son coup d’État contre les grosses têtes de cette ville.

24 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 20:53

Les morts frappent à sa porte. J’imagine qu’ils sont attiré par lui. Il est crispé, les larmes aux yeux, sous la couette il angoisse qu’ils soient réel. Il aimerait que cela ne se passe que dans sa tête. Il est le mal absolu et pourtant si fragile à ce moment-là. Il est le diable et pourtant est tellement vulnérable pour un Homme. Tellement décevant et imparfait à l’inverse de ce Jesus Christ si pure. Les morts ont brisé sa porte et se jettent sur lui car il n’y a pas d’autre bouc émissaire pour leur décès et il leurs en faut un. Car, oui c’est un bouc émissaire. Celui qui se sacrifie comme le vrai martyr. Il sera tué pour rien par des fantômes et n’aura même pas le droit à la résurrection ou quelconque Paradis.

23 février 2021

Chasse à l’homme V2

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 01:48

Une entité le suit sans cesse. Il ne sait pas ce qu’elle lui veut et il ne veut pas le savoir. L’instinct lui dit de s’enfuir le plus vite possible. Elle va le suivre jusqu’à sa mort. Il est dans un roller coaster mortel dont seul son esprit est le maître forain. Elle ressemble à un Irlandais de deux mètres de haut, battit comme un buffle. Le moi dernier c’était une vieille dame et c’est triste à dire mais les vieux à poils se sont terrifiants. La prochaine fois elle changera encore d’apparence.  Cette fois-ci elle est armée d’un revolver et commence à lui tirer dessus. Aucune cachette qu’elle ne connaît pas n’existe,  il peut seulement créer des obstacles pour gagner du temps. Après les premiers tirs, il se jette à l’eau en les esquivant. Il tombe dans une barque qui est prise dans un torrent l’éloignant du chasseur. Il comprend alors que ce n’est qu’un jeu de son esprit.

Il ne sait pas encore qu’il est dans la simulation de son esprit mais en a saisi tous les enjeux. Le jeu est simple, afin d’améliorer sa puissance neuronale, il est plongé dans une simulation où il se fait prendre en chasse par une entité qui veut sa mort. Pour survivre, il peut seulement créer des obstacles par la pensé. Cet entrainement a été mis en place au début par l’armée pour la section de cyber défense. Lui s’en sert pour améliorer ses réflexes avant de pirater le cyberspace et parfois même d’autres personnes en se branchant à elles.

Dans cet entrainement personne ne peut gagner. Ni tricher d’ailleurs. Le seul moyen de se déconnecter ou de sortir vivant est de se rappeler que l’on est dans une simulation. Prendre conscience et s’éveiller pour muscler son esprit. La fin de l’exercice se finit donc toujours sur un échec. Dans ce cas-là il est poursuivi et commence à monter un escalier sans fin. C’est le chemin infini qui sonne la fin de l’entrainement. Il ne sait plus quoi inventer pour distancer son chasseur. Il panique et alors comprend qu’il doit se réveiller.

Cependant, ce coup-ci il avait tenu des heures à imaginer des obstacles et était presque prêt à s’infiltrer dans le cortex sud d’un implant neuronal. C’est l’endroit le mieux protégé, où les entreprises cachent leurs informations les plus importantes. Le système était pratique car les infos sont être stockées directement sur une personne dotée d’un implant. Le gardien peut se trouver alors n’importe où et peut être n’importe qui.

21 février 2021

Prise d’otage

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 15:58

Cela faisait des heures qu’ils étaient pris en otage par des crackheads. Une bande de meufs et de mecs qui avaient dépensé des centaines de billets dans des virus pour implants afin de se briser l’esprit. Les neurotoxines modernes ultras addictives. Ce n’est bon qu’aux fous, aux cochons gourmands et les abrutis finis à en devenir. Pendant plus de 12h, ils dansèrent et chantèrent sur des musiques contemporaines parfaitement construites pour que seul une mince partie du cerveau reste vif. Les deux otages étaient juste de passage pour voir un de leurs amis au squat (il était complètement inconscient en arrivant) quand la milice de la ville mit un siège sur le quartier et obligea les décérébrés de les garder comme monnaie d’échange. En échange de quoi ? Ils ne le savaient pas eux-mêmes et si ça se trouve la milice n’était même pas là pour eux. Dans tous les cas ils avaient prévu de s’éclater le crâne, milice ou pas. Ils ont vécu cette nuit comme la dernière. Ce fut la dernière pour certains. Après l’assaut de la milice dans certains appartements, l’un voulut rentrer chez lui et se tua sur la route en roulant à toute berzingue. Il avait branché son implant neuronal à sa caisse mais son crâne encore pleins de virus envoya la voiture droit dans le mur. Certains que tout le monde pensait mort étaient finalement revenu des enfers et d’autres disparurent mystérieusement. Ils purent rentrer chez eux en s’enfuyant du squat après avoir enjambé les carcasses de camés encore moites. Les deux otages s’en sortirent très bien finalement car même les plus gros carckheads de la Terre doivent dormir tôt ou tard.

19 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:16

18 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 17:50

17 février 2021

Zac Muedin 2.0

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 16:14

Un groupe élitiste d’homme compose les derniers être vivant de la Bleu. Des divinités régnant dans les cieux et cloîtrés dans les derniers capitoles. Sous leurs apparences holographiques ils espèrent falsifier leur existence. Devenir immortel et régner sur le monde demande un sacrifice qui n’appartient qu’au seul Muedin. Les nouveaux Dieux sont incapable de défier la faim et la soif. Ils préfèrent fuir leur prison charnel en se branchant sur leur Capitole, devenant ainsi, des hologrammes. Sur le sol carbonisé de la Bleu git un résidu du passé. Zac regardait d’en bas, parmi les amas de métal, un hologramme vomir des détritus du Capitole. Sur son île de métal, entouré d’eau salé, il transcenda son existence en devenant Muedin. L’homme de métal. Une vie d’immortel chiatique à créer des revêtements métalliques pour oublier sa chair et son esprit. Il n’a rien d’une machine sauf l’apparence et pourtant son corps ne vie plus que mécaniquement, alors que son esprit renferme les derniers rêves de l’homme dans un attaché case tels le démon Mésopotamien Zaqīqu.

16 février 2021

Tympœur expérience n°2.1

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:44

2-« Égo »

Au fond de la cité Python, il s’était gouffré dans un trou en métal où l’aération de la tour B1412 le réchauffait. Il n’avait rien d’autre que ce trou bien trouvé et tant convoité par les oubliés de la ville niché dans la cité Python. En haut, des tours les vermines du bas peuple observaient ceux qui l’étaient encore plus s’entre-tuer et s’autodétruire. Pour oublier son quotidien et la douleur de son bras en nécrose, après avoir égorgé un pauvre type qui voulait voler son trou, il se brancha sur le cyberspace en piratant son implant neuronal pourtant dysfonctionnel. Rien ne marchait comme il le devrait mais il put au moins découvrir ce que nul n’avait atteint auparavant. Un monde à travers l’espace et le temps. Son implant le propulsa dans son propre esprit, dans ses rêves.

Il se retrouva à pénétrer dans une des tours en passant par une fenêtre du 15ème étage qu’il avait atteint en escaladant la gouttière. À l’intérieur (de l’autre côté de la fenêtre) il se retrouva dans une salle de bain donnant sur un couloir et une autre salle de bain. Dans cette autre salle de bain, il vit une personne pénétrer par une fenêtre, dans la tour, en même temps que lui. Il pensait à un effet miroir mais rien de cela car quand il regarda l’autre personne dans les yeux, ils comprirent tous les deux ce qui se passait. Un couloir les séparait. Ils étaient la même personne et n’auraient jamais dû se rencontrer. Comment ils le savaient ? Ils ne le savaient pas encore à vrai dire. Ils repartirent par leur fenêtre en voulant bien faire mais cela les emporta droit dans le métro des « Égos ». Un métro qui traversait son esprit ou plutôt l’esprit de tout ce qu’il était, est et sera, à travers le temps et l’espace. À chaque arrêt de cette station se trouvait des facettes de sa personnalité qu’il incarnait, qu’il incarne ou qu’il incarnera tel un comédien. Chaque nuit, seulement une de ces personnalités avait le droit de sortir sur scène au bon vouloir de son subconscient. La haine se ressentait fortement dans le RAM de métro dû à la concurrence d’Égo. Puis arriva une station…

La station Python qui le réveilla par un mal de crâne qui le fit gerber dans son trou de métal. Même dans ses rêves il n’était pas le bienvenu mais pour une fois il avait vécu quelque chose qui lui rappela qu’il existait. Un rat reste un rat, il le savait que même s’il avait repris conscience sa vie avaient ses limites. Le seul moyen de sortir de ce trou serait de voler la station de métro d’un de ses Égos.

15 février 2021

L’éden international du cyberspace vous souhaite la bienvenu.

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:08

La Terre est aussi infertile qu’inondée. Les seuls(e)s à survivre ne ressemblent plus à l’homme. Leurs cerveaux sont branchés sur des matrices ou déposés dans des corps mécaniques, des coquilles vides dépassant les limites humaines mais pas celles du temps. Le cerveau n’est que de la bidoche qui pourrit avec le temps. Les plus grandes élites ont le privilège d’être cryogénisées et branchées sur l’Éden international du cyberspace. On fantasmait tous une apocalypse à laquelle on aurait survécu mais la chute de l’homme est à son image. Impossible de le raisonner, il ne peut pas ou ne sait pas se résigner à sacrifier ses plaisirs pour le bien de tous. À la gloire des sept péchés capitaux il continuera à tout bruler et métalliser. Certains défendent le fait qu’ils ont toujours leur âme malgré l’absence de chaire mais dans le cyberspace seul l’aliénation domine. Sinon, comment aurais-t-ils accepté leur condition…

14 février 2021

BLACKOUT

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 19:05

Il a toujours essayé de tenir son esprit loin de la bordure ou plutôt du gouffre car il adore aller explorer ses limites. Ça devient maladif pour ce bougre, il le sait très bien que ça se finit mal à chaque fois et surtout pour lui car il s’en est rendu compte, il est faible… La nuit est tombée depuis un moment et s’il veut profiter un peu du soleil demain il va falloir aller se coucher fissa. Bien sûr, comme à son habitude il s’était surchargé de plusieurs implants neuronaux afin de se sentir un peu libre et peut-être un peu con mais pour simplement se marrer. C’est très économique comme méthode mais comme tout le monde (surtout lui du coup) il met une éternité à retrouver l’entièreté de sa caboche (qu’il ne retrouvera tout simplement pas, les effets causent des séquelles évidentes). Plongé dans son lit, face à lui-même, Hans Zimmer Junior le petit-fils d’Hans Zimmer lui joue ses meilleurs morceaux dans ses oreilles. Il a l’impression qu’il va vomir avant que son crâne explose. Puis, au bout d’une heure à lutter contre les comas, il s’endort… Deux heures plus tard il regarde l’heure et ne comprend pas. Il ne savait pas qu’il s’était endormi et il avait peur d’avoir eu un sens c’était le cas. Il en a même eu plusieurs et c’était étrange pour lui car il ne se souvenait plus d’avoir dormi et d’avoir rêvé comme tout le monde.

« Older Posts

Powered by WordPress